"The Islander" is an independent exhibition designed by Allan Arma. A student at Panthéon Sorbonne University, the 22-year-old photographer was born and raised in Guadeloupe. This exhibition, which he directs the curation, is entitled "The Islander" in echo of the phenomenon of introspection that animates him following a prolonged distance from his native island. From this exile was born a hitherto unexplored sensibility around what was usually his daily life in Port Louis. Therefore when Allan returns to Guadeloupe, he takes a new look at this small coastal town that saw him grow up and its inhabitants. More intimately, he rediscovers the universe of his grandmother lingering on her postures, the rooms of her house, her jewels and her spiritual objects. The island is a photographic immersion that reveals women, men, the richness and symbols of a place.

From his wanderings, Allan Arma draws a series of shots from which he unveils a selection of seventeen photographs taken between 2020 and 2022 using 35mm and 120mm film. He describes his shots as the representation of his island reduced to its simplest expression.

In Paris, the photographer meets artists who share his vision of insularity. With the ambition from the beginning to make L'insulaire a collective exhibition, he chose to surround himself with three young Caribbean artists aged 21 to 23: Edgar François, photographer and videographer, Dana Cavigny, painter and Timmy Sapotille, visual artist.

"Insularity is a human condition, in it is articulated place, man and language; Insularity is a great book of true stories, sometimes with sweet, sometimes cruel chapters... Insularity begins with a great desire for communion and a will to be born" are the words of the Mauritian poet Édouard J. Maunick that accurately describe the intention of the exhibition "The Islander ».

Allan ARMA

Edgar FRANÇOIS MARIO

Court métrage : « I SAW IN DA RISING SUN »

Edgar Francois est un photographe et vidéographe originaire de la Martinique (Rivière Pilote) né le 1er mai 1998 à L’isle Adam en France métropolitaine.Dès son plus jeune age sa mère s’efforça de retourner avec lui en Martinique lors des vacances scolaire, cette volonté de rester proche et enraciné à ses origine a été un élément déterminant dans le development personnel et l’approche artistiques d’Edgar Francois, la proximité et le rapport étroit que l’on retrouve avec les ainés ont fortement été influencés par son environnement lors de ses retour à Rivière Pilote; Ses retours fréquents on été une vrai source d’inspiration et d’enrichissement de plus son aptitude à écouter et observer son entourage en Martinique l’ont poussé par la suite à en faire l’éloge continuellement par le biais de différents supports artistiques (collage, photographie, vidéographie).

Dana CAVIGNY

Dana Kara Cavigny, est une artiste de 21 ans qui étudie actuellement à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy. Elle se définie comme artiste noire, caribéenne, afrodescendante pour qui son corps, ses histoires, et souvenirs méritent d’être perçus différemment au sein du monde de l’art et de la société dans son ensemble. Actuellement, elle souhaite montrer qui elle est et non ce que l’on pense qu’elle, elle voudrait sortir du prisme d’autrui afin de créer des représentations fidèles de son être mais aussi de son entourage.

Son travail se base sur des archives photos principalement celle d’albums de famille pour ses dessins et de photos prises lors de soirées entre copines pour la peinture. Dana cherche, par le biais de ces médiums, à créer des représentations fidèles d’instants heureux tout en sortant des clichés et des représentations erronées qui peuvent être associés aux femmes noires (la violence, le combat intempestif, l’hypersexualité...).

Elle a deux series principale : « Black girls just wanna have fun" (travail de peinture) et « Se souvenir ou oublier » (travail de dessin).
Black girls just wanna have fun est une hymne à la joie. Des femmes noires qui s’amusent, qui dansent sans se soucier de l’image qu’elles peuvent renvoyer. Ce sont des instants sincères hors de ce qu’on pense d’elles dans l’imaginaire collectif, la sphère publique et les médias.

Timmy SAPOTILLE Louis Junior Jordan

Né aux Abymes en 1999, Timmy SAPOTILLE est un jeune Guadeloupéen, issu d’un père afro-carïbéen et d’une mère indienne tous deux nés en Guadeloupe. Très jeune, il développe une facilité pour le dessin grâce à sa mère ainsi qu’une sensibilité concernant d’autres formes artistiques. Influencé très jeune par la culture créole mais aussi Afro- Américaine due à son père l’ayant toujours poussé à découvrir le monde qui l’entoure tout en restant connecté à ses racines, Timmy décidera de s’intéresser et d’étudier l’identité caribéenne, une identité plurielle comparable au rhizome. Il s’exprime à travers différents médiums tel que le collage, la gravure, afin d’exprimer son point de vue concernant l’émancipation de son identité plurielle.